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Le virus de l'hépatite C représente un défi de santé publique.
En Belgique, 18.000 personnes sont infectées par le virus de l’hépatite C et pas moins de 300 patients meurent chaque année des suites de leur infection.^(1,2)
Des données récentes montrent qu'en 2020, il y avait 11 (9,5-12,5) millions d'infections virémiques par le virus de l’hépatite C dans le monde, ce qui correspond à une prévalence de 1,2% (1,0-1,3%).⁽³⁾
En 2016, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a reconnu le virus de l’hépatite C comme une menace pour la santé publique et, en parallèle, a fixé l'objectif de l’éliminer d'ici 2030.⁽⁴⁾
Pour que la Belgique atteigne les objectifs d'élimination de l'OMS, on a calculé qu'environ 1.200 personnes devraient être traitées par an.⁽²⁾

Les symptômes, les modes de transmission, reconnaître si on est infecté, ….
Tous les patients atteints d’hépatite C peuvent être soignés, les taux de guérison sont élevés!

Qui est à risque d’attraper l’hépatite B? Quel est le risque qu’elle devienne chronique? Modes d’action des traitements. Document en anglais.

L'infection par l'hépatite Delta est causée par le virus de l'hépatite Delta et est considérée comme le virus de l'hépatite le plus dangereux. Le virus de l’hépatite Delta est dépendant du virus de l'hépatite B et ne se manifeste donc que chez les personnes infectées par le virus de l’hépatite B. Il peut être transmis par le sang, ou par contact avec d'autres fluides corporels tels que le sperme, les sécrétions vaginales ou la salive d'une personne infectée.^(13,14)
La prévalence mondiale de l'infection par le virus de l’hépatite D varie de 4,5% à 13% chez les patients séropositifs au virus de l'hépatite B, ce qui représente 12 à 60 millions de personnes concernées.⁽¹⁴⁾ La prévalence estimée varie considérablement selon les pays et les analyses. Par conséquent, la véritable prévalence du virus de l’hépatite D dans le monde est inconnue et probablement sous-estimée.^(15,16)
Le virus de l’hépatite D provoque la forme la plus grave des hépatites virales, augmentant le risque de décompensation hépatique, de carcinome hépatocellulaire, de nécessité de transplantation hépatique ou de décès pour cause hépatique par rapport à la seule infection par le virus de l’hépatite B.⁽¹³⁾